Photographie (13) La photographie non-figurative

Cet article fait partie des ▶ Cours de photographie qui contient 14 articles.

 

 

Le Water dripping (gouttes d’eau), la photo stroboscopique, la fumée d’encens, les poses lentes (lissage des fluides et feux de circulation), la réfraction, la boule de cristal, les verres d’eau, les gouttes de glycérine et d’huile, la tension superficielle des liquides

La photo non-figurative

Photo non-figurative
Photo non-figurative

S’il n’y a pas de domaine de définition précis ou de limites pour la photographie non figurative, tant mieux ! Cela laisse la porte ouverte à l’imaginaire. On peut donc considérer comme non figurative une photographie :

  • abstraite parce qu’on ne peut pas identifier les éléments qui la composent
  • déconnectée du monde réel, ce qui laisse au spectateur toute liberté d’interprétation
  • que l’œil humain ne peut percevoir telle quelle parce qu’il n’en a pas les capacités

Avec ce genre de technique, on entre dans le monde de l’irréel. Le but est de créer une image qui attire l’œil par son esthétique et face à laquelle on ne peut que se perdre en conjectures. lci, toutes les idées sont permises, y-compris celles qui s’affranchissent des règles académiques (cf. cours sur le cadrage et la composition) ; le choix du grossissement, de l’échelle, des textures, de la perspective, de l’angle de vue, de la vitesse d’obturation et de la profondeur de champ, peuvent être les éléments qui permettront de détacher le sujet de la réalité et de composer une image attirante. Ces petites astuces n’ont de limites que celles de l’imagination et peuvent se combiner entre elles.

Cet article ne traite que des sujets suivants :

  • les vitesses très rapides avec le water dripping et la photographie stroboscopique
  • les vitesses relativement lentes avec les volutes de fumée et le lissage des liquides
  • les vitesses extrêmement lentes avec les feux de la circulation
  • la réfraction de la lumière en milieu hétérogène
  • les propriétés des tensio-actifs sur les surfaces liquides

Toutes les techniques seront décrites avec un maximum de précision pour vous éviter de perdre du temps inutilement si vous décidez de vous lancer.

Le Water dripping (goutte d’eau)

Sous le vocable « Water dripping » se cache la photographie des gouttes d’eau.

Ce genre de technique, qu’on peut classer dans la photographie non figurative ou scientifique, nécessite de travailler sur un pied lesté ou lourd, avec un déclencheur à distance pour éviter le flou de bougé.

Le déclencheur peut être filaire, à infrarouge ou radiocommandé. Vous devez avoir sur votre plan de travail une potence réglable d’environ un mètre de haut et un récipient complètement rempli d’eau ; placez-le dans un plat à tarte plus large pour que les éclaboussures ne se déversent pas sur votre table. Vous pouvez utiliser une optique macro ou un petit téléobjectif (de 75 à 105mm) monté sur une petite bague allonge (de 12 mm par exemple).

Un article complet est dédié au Water dripping, car la prise de vues de gouttes d’eau nécessite un développement détaillé.

Voir l’article : ▶ Photographie (14) Le water dripping (gouttes d’eau)

Dans la liste suivante ne seront rappelés que les composants utiles pour les collisions de gouttes :

  • 1 – un boîtier de déclenchement électronique
  • 2 – un adaptateur à distance filaire
  • 3 – de trois à cinq petits flashs (modèles anciens à thyristor)
  • 4 – un solénoïde (vanne électronique)
  • 5 – une potence réglable en hauteur (ici une colonne d’agrandisseur)
  • 6 – un jeu de gélatines de couleur à placer sur les flashs
  • 7 – un écran diffuseur et un bac récupérateur

Composants pour les collisions de gouttes
Composants pour les collisions de gouttes

Exemple de photographie de goutte d’eau
Exemple de photographie de goutte d'eau

Exemple de photographie de goutte d’eau
Exemple de photographie de goutte d'eau

Exemple de photographie de goutte d’eau
Exemple de photographie de goutte d'eau

La photo stroboscopique

Comme son nom l’indique, on a besoin d’un stroboscope pour faire ce genre de photos ; il s’agit là d’une combinaison de la photographie rapide, du fait de la durée très brève des éclairs, et de la photographie lente, puisque le temps d’exposition total peut aller de quelques secondes à plusieurs dizaines de secondes.

Il faut que le stroboscope soit réglable pour que l’utilisateur puisse fixer la fréquence des éclairs. Dans le commerce, on en trouve à tous les prix ; on peut même s’en fabriquer un à peu de frais avec une carte électronique Arduino. Les prix sont généralement fonction de leur puissance. Ici, comme on travaille à moins d’un mètre de distance on n’a pas besoin d’un dispositif haut de gamme.

Les trois premières photos ont été faites sur un fond noir, avec un pied et un objectif macro de 105 mm. Le sujet, suspendu à un fil, tourne régulièrement sur lui-même à la façon des mobiles qu’on place au-dessus du berceau de bébé. Pour obtenir la plus grande profondeur de champ possible, tout en conservant le rendement optimal de son objectif, on ferme complètement le diaphragme et on l’ouvre de deux crans (diaphs ou stops). La mise au point se fait sur la partie centrale du sujet, le mobile à l’arrêt.

On doit travailler dans l’obscurité, ce qui n’empêche pas d’avoir une petite lampe discrète allumée dans un coin de la pièce pour voir ce que l’on fait. On place le stroboscope sur le côté, donc perpendiculairement à l’axe de visée. Il faut veiller à ce que la lumière des éclairs n’atteigne pas le fond noir ; pour cela, on utilisera un drapeau sur le côté du stroboscope.

Voir l’article : ▶ Photographie (11) La photographie au flash

Toute la difficulté réside dans la nature du sujet, la vitesse de rotation du mobile et la fréquence des éclairs. Enfin, il est fortement conseillé de travailler en RAW pour bénéficier d’une dynamique plus large, afin de protéger les détails dans les hautes comme dans les basses lumières.

Photo stroboscopique
Photo stroboscopique

Photo stroboscopique
Photo stroboscopique

Photo stroboscopique
Photo stroboscopique

Photo stroboscopique
Photo stroboscopique

Photo stroboscopique
Photo stroboscopique

La fumée d’encens

Conditions à réaliser :

  • un plan de travail et un arrière-plan en velours adhésif noir ; c’est une matière très peu réfléchissante
  • trois bâtons d’encens piqués dans une boule de pâte à modeler placée dans un gobelet
  • un flood placé à proximité des bâtons d’encens, orienté de façon à ne rien éclairer de l’arrière-plan. On peut utiliser un drapeau pour simplifier les choses

Voir l’article : ▶ Photographie (11) La photographie au flash

  • une commande à distance pour pouvoir travailler assis et se concentrer sur la formation des volutes
  • une lumière ambiante tamisée (lampe de bureau par exemple) placée derrière le fond ou dans un coin de la pièce pour ne pas travailler dans l’obscurité totale
  • un pied photographique placé environ à 80 centimètres des volutes

Les EXIFS :

  • boîtier : Fujifilm GFX 50R
  • objectif : GF Macro 120 mm
  • ouverture : f/4
  • vitesse : 1/125 sec.
  • sensibilité : 800 ISO

Pour les images qui suivent, la colorisation a été faite sous Photoshop. À noter que le taux d’échecs est assez important. Il est fortement conseillé de travailler en RAW + JPEG. Les versions en JPEG servant à sélectionner rapidement les photos à développer.

Le développement des fichiers RAW permet de récupérer des détails dans les hautes lumières que le format JPEG brûle faute de dynamique ; au contraire, les basses seront enterrées au développement pour que le fond reste bien noir. On peut travailler directement en JPEG, mais c’est assez laborieux.

Photo de fumée d’encens
Photo de fumée d'encens

Photo de fumée d’encens
Photo de fumée d'encens

Photo de fumée d’encens
Photo de fumée d'encens

Photo de fumée d’encens
Photo de fumée d'encens

Photo de fumée d’encens
Photo de fumée d'encens

Les poses lentes (lissage des fluides)

Le principe pour faire ce type de photos est de sélectionner une vitesse de plusieurs secondes de pose. Il ne s’agit pas vraiment d’une photo non-figurative dans la mesure où la quasi-totalité des éléments sont identifiables, mais on peut la considérer comme abstraite de la réalité dans la mesure où l’œil ne peut voir les « filés ».

La seule difficulté consiste à bien doser le temps d’exposition. Trop rapide, on peut penser à un flou de bougé et trop lent à un fromage blanc ; il n’y a pas que les coups de flash directs sur un visage qui peuvent donner un résultat laiteux ; donc il vaut mieux éviter de pousser le curseur trop loin.

On a besoin de deux accessoires pour y parvenir : un pied et un filtre neutre assez dense (ND2 + ND4, ND8 ou ND10) (*)

Naturellement, si la lumière ambiante est très faible, on n’a pas besoin de filtre. Ici, le temps de pose est de 10 secondes ; une ouverture suffisamment fermée (f/16) a été choisie pour offrir une grande profondeur de champ. La mise au point a été faite sur la distance hyperfocale.

Voir l’article : ▶ Photographie (10) La profondeur de champ

Notez qu’il n’est pas dit que l’objectif doit être complètement fermé. Il appartient à chacun de connaître la fermeture de rendement maximum de chacun de ses objectifs afin d’éviter les phénomènes de diffraction dus à un diaphragme trop fermé.

(*) À titre de rappel, les facteurs de transmittance ND se multiplient ; si on empile un ND2 et un ND4 on a l’équivalent d’un ND8 et non pas d’un ND6.

Voir l’article : ▶ Photographie (12) Les filtres

Pose lente (lissage des fluides)
Pose lente (lissage des fluides)

Les poses lentes (feux de la circulation)

Les traces lumineuses laissées dans l’obscurité par les phares et les feux rouges des véhicules sur une voie à grande circulation peuvent être esthétiques. Elles illustrent parfaitement la photographie en vitesse lente.

Il y a probablement non loin de chez vous une passerelle qui traverse un tronçon d’autoroute. Choisissez-en une de préférence dans une grande courbe ou, mieux, à un endroit où elle forme un « S ».

Un pied est nécessaire pour éviter les flous de bougé. Ensuite, procédez comme suit :

  • mettez votre boîtier en mode manuel, ce qui supprimera l’autofocus
  • réglez-le à sa sensibilité nominale (donc la plus faible possible)
  • faites la mise au point sur un repère très éloigné ou à l’infini
  • enfin, fermez presque complètement votre diaphragme. N’utilisez jamais l’ouverture la plus petite de vos objectifs pour éviter les effets destructeurs de la diffraction

Voir l’article : ▶ Photographie (3) Le diaphragme

Quelques essais de temporisation sont nécessaires, après quoi vous n’aurez plus besoin de toucher au sélecteur de vitesse.

La photo suivante a été prise de nuit avec un objectif de 120mm, à f/16 avec une pose de quarante secondes. Attention : la consommation des batteries dans ce type d’exercices est élevée, n’oubliez pas d’en prendre plusieurs dans votre sac avant de partir.

Pose lente (feux de circulation)
Pose lente (feux de circulation)

La réfraction

En physique des ondes, la réfraction désigne la courbe d’une onde (notamment optique) à l’interface entre deux milieux. La photographie de réfraction est une forme d’art étonnante qui peut sublimer de simples objets.

En photographie, on peut utiliser le principe de la réfraction de différentes manières :

  • La boule de cristal : avec la boule de cristal, on retourne l’image et on donne une déformation sphérique à un sujet quelconque
  • Récipient rempli de liquide : Un simple verre rempli d’eau va déformer un objet placé derrière lui
  • Les gouttes de glycérine : les gouttelettes de glycérine réfractent parfaitement la lumière. Elles sont hémisphériques et fonctionnent comme des lentilles en verre.
  • Les gouttes d’huile : plus plates que les gouttes de glycérine du fait de leur plus faible densité, les gouttes d’huile ont des propriétés très intéressantes sur le plan esthétique.

La réfraction
La réfraction

La boule de cristal

Une boule de cristal se comporte comme une lentille et obéit aux règles de l’optique. Ses aberrations de sphéricité et l’inversion de l’image qu’elle couvre sont très intéressantes en photographie. La seule difficulté consiste à la poser à un endroit où elle ne risque pas de rouler, voire de tomber et se briser. Le plus simple est soit de la faire tenir par une personne, dans ce cas la main sera dans la photo, soit de la poser au sol après avoir cherché un endroit esthétique comme, par exemple, un tas de feuilles mortes.

La mise au point se fera sur la boule, de préférence avec un pied. Un conseil : placez-la sur un des deux points forts inférieurs de la règle des tiers ou bien carrément au centre du cadre.

L’ouverture est importante, car d’elle dépend la profondeur de champ. Si l’optique utilisée a un bokeh de qualité, un arrière-plan flou qu’on devine à peine (ouverture importante) peut être préférable à une grande netteté. Le mieux est de faire deux prises de vues (grande et petite ouverture), ce qui permettra de faire son choix.

Attention : il y a des boules à tous les prix sur Internet. Celle-ci de 10 centimètres a coûté 26 euros frais de port inclus.

Boule de cristal
Boule de cristal

Boule de cristal
Boule de cristal

Les verres d’eau

Lorsqu’un rayon passe d’un milieu plus réfringent à un milieu moins réfringent, il est dévié de sa trajectoire qui est normalement rectiligne en l’absence d’ondes de chaleur. On utilise souvent un fond comportant des lignes directrices pour matérialiser la déviation des rayons lumineux lorsqu’il traversent des milieux de différentes réfringences comme ici : air-verre-eau-verre-air.

Ce genre de photographie nécessite très peu de moyens : des verres qu’on aura méticuleusement nettoyés, un liquide quelconque pour les remplir qui peut être tout simplement de l’eau, et un fond.

Ici le fond est un peu trop envahissant. En effet, n’oublions pas que ce qui est recherché, c’est la déviation des rayons lumineux. En règle générale, plus le fond est simple, meilleurs sont les résultats.

Un pied a été utilisé, avec un objectif de 120 mm, une ouverture à f/22, une distance de 80 cm pour une pose de 3 secondes. Le fond est une simple photographie posée à une vingtaine de centimètres derrière les verres.

Photo verres d’eau
Photo verres d'eau

Les gouttes de glycérine

Ce genre de photos est vraiment à la portée de tous, photographes confirmés ou débutants. II suffit d’avoir une table lumineuse (ici il s’agit d’un flood rectangulaire à led, d’une plaque de verre et d’une photo riche en couleurs. Les gouttes sont déposées au petit bonheur la chance sur le verre à l’aide d’une seringue sans aiguille, la glycérine étant un liquide très épais.

Les prises de vue se font sur pied, avec une ouverture assez grande pour que la photographie choisie ne soit pas trop présente à l’arrivée. Selon le goût, on peut laisser ou non un espace négatif autour des gouttes, mais le mieux est de laisser un peu de liberté au regard.

Photo de gouttes de glycérine
Photo de gouttes de glycérine

Si on dispose d’une imprimante couleur, on a la possibilité, dans la composition de l’image, de créer des zones colorées floues dans les tons que l’on aime.

La photo des crayons de couleur a été prise avec un objectif macro de 105mm monté sur une bague de 12mm.

Elle a été placée en sandwich entre la table lumineuse (en-dessous) et une plaque de verre épaisse (au-dessus).

Photo de gouttes de glycérine
Photo de gouttes de glycérine

Les gouttes d’huile

Les gouttes d’huile sont une application de la réfraction. Il existe de très nombreuses recettes pour réaliser ce genre de photos. Celle qui suit n’est donnée qu’à titre indicatif pour vous faire gagner du temps ; il faudra faire de nombreux essais pour obtenir les premiers résultats satisfaisants. Sur le plan de la colorimétrie, certains préfèrent les tons vifs, les autres les couleurs moins saturées. C’est une question de goûts, vous devrez le faire selon les vôtres.

Vos besoins :

  • 1 pied, 1 table lumineuse et 1 pipette (ou seringue)
  • 1 plat en verre de 4 à 6 cm de profondeur
  • une photo en couleur suffisamment grande pour recouvrir entièrement la table lumineuse
  • 1 objectif macro (ou normal, avec une bonnette d’approche ou une bague macro)
  • 5 cl de liquide vaisselle
  • 1 petit flacon d’huile minérale incolore du type « alimentaire plan de travail »

Action :

  • allumez votre plafonnier si vous en avez un
  • posez la table lumineuse sur votre plan de travail
  • posez dessus la photo que vous avez sélectionnée et votre plat sur la photo
  • mélanger le liquide vaisselle, bien mélanger le tout
  • versez le mélange dans le plat et finissez de le remplir avec de l’eau. Mélangez à nouveau le tout
  • pour supprimer les bulles de savon, il suffit de souffler dessus
  • la prise de vue se fait presque en visée rasante (légèrement au-dessus du niveau du liquide)
  • à l’aide de la pipette, faites tomber une goutte d’huile au centre du plat
  • supprimez l’autofocus de votre appareil photo et faites la mise au point sur la goutte
  • si vous ne la voyez pas, c’est que votre angle de visée doit être modifié
  • fermez presque complètement le diaphragme de votre objectif et commencez vos essais

Photo gouttes d’huile
Photo gouttes d'huile

La tension superficielle des liquides

Les molécules des liquides sont très liées entre elles et forment comme une peau ou une membrane en surface. Si on pose délicatement un objet léger comme une aiguille sur de l’eau par exemple, ce mur est assez résistant pour l’empêcher de couler. C’est ce que l’on appelle la tension de surface (ou superficielle) des liquides.

Certains produits ménagers, comme le liquide vaisselle ou le M. Propre qu’on utilise pour nettoyer les sols, contiennent des tensio-actifs. Ce sont des molécules. Certaines aiment se mélanger à l’eau, on dit qu’elles sont hydrophiles, les autres, au contraire, préfèrent l’air, on les dit hydrophobes. Au contact avec la surface d’un liquide comme du lait, elles vont se séparer dans un mouvement désordonné qui peut être très photogénique en présence de colorants.

Pour faire ce genre de photos, on a besoin des trois tubes de colorants alimentaires (rouge, jaune et bleu) qu’on trouve au rayon pâtisserie des grandes surface et d’une simple assiette de lait.

Vos conditions de travail par rapport aux gouttes d’huile sont les suivantes :

  • vous n’avez pas besoin de photo de fond
  • la lumière est directe (pour l’huile elle était en rétro-éclairage)
  • remplacez le plat par une soucoupe remplie de lait
  • mettez votre appareil photo à la verticale de la soucoupe
  • utilisez un objectif macro (ou normal avec une petite bague macro)
  • posez un bout de papier sur la surface du lait et faites la mise au point dessus
  • retirez le papier et mettez sur le lait trois grosses gouttes de colorant en triangle (rouge, jaune et bleu)
  • avec la seringue, déposez une petite quantité de liquide vaisselle au centre du triangle
  • en principe, la réaction est immédiate. Faites des essais

La tension superficielle des liquides
La tension superficielle des liquides

La tension superficielle des liquides
La tension superficielle des liquides

Cet article écrit par Michel Rohan est reproduit avec son aimable autorisation. Lien vers le site de Michel Rohan ▷ Passion photo

 

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